mercredi 28 octobre 2009

Le chat et la toast


C'est pas sérieux ça ? En effet ! C'est une blague.

On peut tout de même construire des raisonnements valides avec des blagues. Il faut faire abstraction du contenu des assertions et se demander : «Est-ce que ce raisonnement est valide ? Est-ce que, si les prémisses sont vraies, nous sommes dans l'obligation d'accepter la vérité de la conclusion. En d'autres mots, dans un raisonnement valide, la conclusion ne peut absolument pas être fausse si les prémisses sont vraies.» L'exemple de Gotham city et Metropolis est un bon exemple. Si Gotham a une population de 2 000 000 d'habitants et si Metropolis a une population de 7 000 000. Alors, la conclusion selon laquelle la population de Metropolis est plus grande que la population de Gotham est nécessairement vraie et ne peut pas être fausse. Impossibilité logique.

À date, nous n'avons que notre intuition pour juger de la validité des raisonnements. À la fin du cours nous aurons au moins une technique simple et efficace pour déterminer la validité d'un raisonnement. Ne désespérez pas !

lundi 26 octobre 2009

Bias cognitif : test d'éveil



Ce vidéo souligne un fait intéressant à propos du cerveau humain : ce n'est pas un enregistreur parfait. Votre cerveau n'enregistre pas toutes les informations qui lui apparaissent pour ensuite les «rejouer» plus tard. Vos yeux peuvent avoir une vision parfaite et vos oreilles une ouïe parfaite mais votre cerveau interprète ces signaux. Vous pouvez voir et entendre de façon sélective ce que votre cerveau pense important.

source : http://www.adsavvy.org/the-awareness-test-the-seen-and-unseen-bears-and-gorillas-in-marketing/

Troisième cours


Le troisième cours a essentiellement porté sur le concept de force logique. On sait que l'on peut juger les assertions en terme de vérité et de fausseté. Mais, le raisonnement n'est jamais vrai ou faux. Un raisonnement est soit valide (déductif) ou probable (inductif). Un bon raisonnement est logiquement fort s'il offre un bon support à la vérité de la conclusion. Dans le cas du raisonnement déductif valide, il offre un support absolument nécessaire à la conclusion. Dans le cas d'un raisonnement inductif, il offre un support raisonnablement fort à la conclusion.

jeudi 22 octobre 2009

Deuxième cours

Lors du deuxième cours, nous avons établi les définitions des notions suivantes :

-Logique
-Inférence
-Raisonnement
-Proposition assertorique ou énoncé assertorique ou assertion

Nous avons établi la structure générale du raisonnement :

-Un raisonnement est constitué de deux parties distinctes : les prémisses et la conclusion. La relation logique existant entre les deux est nommée inférence et est symbolisée par une barre horizontale séparant les prémisses de la conclusion.

Note : il ne faut pas trop s'en faire avec la notion d'assertion ! Ce n'est pas compliqué (!). Une assertion est un énoncé (une phrase) qui a la propriété de pouvoir être vrai ou faux (i.e. qui possède une valeur de vérité). Comme on présume que le langage n'est pas utilisé pour mentir (!), alors on présume aussi que si quelqu'un asserte quelque chose, il pense que cette chose est vraie. Ce n'est pas important de savoir si cela est vrai ou faux ! On s'en fout !

- «Ma copine est la femme la plus adorable du monde.»
- «Je suis la personne la plus méchante du monde.»
- «Le ciel est bleu.»
- (Un homme du Moyen Age) «Dieu a créé le monde et le soleil tourne autour de la Terre.»
- «Les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus de valeurs.»
- «Le tableau est vert.»

... sont toutes des assertions !

-«Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?»
-«M'aimes-tu ?»
-«Quittez cette pièce immédiatement !»
-«Ah ! que la neige a neigé ...»
-«Ayoye !»

... ne sont pas des assertions.

mardi 20 octobre 2009

L'étude de la logique améliore notre faculté de penser

L'objectif du premier cours est de montrer comment l'étude de la logique permet d'améliorer notre faculté de penser.

Au niveau de la compréhension, un bon esprit d'analyse permet de repérer les idées principales d'un discours, les arguments de l'auteur ainsi que son intention : poser des questions qui provoquent la réflexion, convaincre son auditoire du bien-fondé de sa thèse ou réfuter celle d'un adversaire.

Deuxièmement, acquérir une quantité astronomique de connaissances ne sert à rien s'il règne un désordre dans notre esprit. Il est essentiel de classifier, ordonner et organiser nos connaissances selon des critères précis. Par exemple, il est beaucoup plus facile de retrouver un livre dans une bibliothèque bien rangée que dans un capharnaüm. L'esprit humain est d'autant plus efficace s'il est bien ordonné.

Finalement, la qualité et la facilité avec laquelle nous soutenons une position ou une idée relèvent beaucoup de notre compétence en logique. Tous les humains, dès qu'ils apprennent à parler, peuvent justifier leurs idées et leurs actions de façon rationnelle. On peut presque dire que c'est «inné» chez les hommes. En créant la logique comme domaine d'étude, Aristote n'a donc pas inventé le raisonnement ; il l'a plutôt décrit de façon scientifique. Toutefois, il est indéniable que l’étude de la logique améliore la faculté de raisonner et, incidemment, l’expression des connaissances et des opinions.

dimanche 18 octobre 2009

Le travail de la pensée




«Le travail de la pensée ressemble au forage d'un puits ; l'eau est trouble d'abord, puis elle se clarifie.» Proverbe Chinois